L’assurance vie mixte, à savoir « mi-assurance en cas de vie et mi-assurance en cas de décès » est un contrat liant deux garanties de façon alternative. On vous explique.
Deux contrats qui jouent le jeu… ensemble !
L’assurance mixte est régie par le Code des Assurances et les souscripteurs habituels. A savoir un souscripteur, un assureur, un assuré, et un bénéficiaire.
Deux contrats sont donc liés :
- Une garantie en cas de vie. Il s’agit d’un contrat qui a pour vocation l’épargne et qui sera versée au souscripteur en cas de vie.
- Une garantie en cas de décès. C’est un contrat de prévoyance qui garantit aux proches du souscripteur le versement d’un capital en cas de décès.
Ainsi, la cotisation à ce contrat d’assurance mixte est divisé en deux. Cette cotisation finance la garantie prévoyance mais aussi la constitution d’une épargne.
Plusieurs types de contrats d’assurance mixte
Parmi ces contrats mixtes, il existe plusieurs types de contrats !
- La mixte ordinaire. Dans ce contrat, l’assureur s’engage à payer le capital validé dans deux conditions. Soit quand le contrat arrive à son terme dans le cas où l’assuré est en vie. Soit au décès de l’assuré dans le cas où sa mort surviendrait avant le terme dudit contrat.
- La mixte à terme fixe. Dans le cas de la souscription de ce contrat, l’assureur s’engage à payer un capital à une échéance déterminée, soit à l’assuré s’il est en vie. Soit à un tiers bénéficiaire si l’assuré est décédé. Quoi qu’il en soit, les primes ne seront plus exigibles à partir du décès de l’assuré.
Assurance vie mixte : quelles sont ses limites ?
Il faut garder en tête que ce contrat n’a pas vocation à fonctionner comme un double contrat qui prévoit un remboursement des cotisations versées majorées des intérêts. D’autant que seule l’une des deux souscription sera amené à agir un jour ou l’autre.
Autre point de nuance : la cotisation pour l’assurance décès est à fond perdu et ne peut être rachetée. D’autant que cette dernière est calculée selon l’âge de l’assuré (ou souscripteur) et se majore au fil du temps… Il n’y a donc pas de rendement concret possible et non plus de constitution du capital au terme. C’est pourquoi il est important de faire le point avec votre courtier en assurance avant toute souscription pour analyser au mieux votre situation.
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