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Août 26

PROFIL DU CONDUCTEUR | qu’est-ce que ça change pour l’assurance ?

En matière d’assurance auto, le montant fixé dépend de votre véhicule (sa marque, son modèle, sa puissance), mais également de votre profil ! En effet, les assurances prennent automatiquement en compte votre âge, votre expérience et vos sinistres passés – ou non. Notre point sur les différents profils de conducteur et les impacts financiers concernant le prix de l’assurance.

L’âge du conducteur

Le premier critère qui détermine le profil du conducteur est avant tout son âge. On considère ainsi qu’un jeune conducteur est une personne âgée de 18 ans venant d’avoir le permis, ou qui possède son permis depuis moins de trois ans, c’est-à-dire, durant la période probatoire. Pour les compagnies d’assurances, ce type de conducteur n’a jamais été assuré lors des trois dernières années et ses risques d’accidents sont potientiellement accrus (cela comprend également les automobilistes venant de repasser leur permis de conduire et les conducteurs d’un véhicule de fonction n’ayant pas été désignés sur l’assurance auto du véhicule). De fait, ces jeunes conducteurs sont impactés négativement concernant le coût de leur assurance. Parfois, leur cotisation peut être jusqu’a 100% plus haute que le montant de l’assurance de référence.

De leur côté, les conducteurs séniors sont également perçus par les assureurs comme des conducteurs à risques… En cause ? Un manque de réflexe, une vue qui baisse ou bien la présence de certaines maladies liées à la vieillesse, comme un début d’Alzheimer… Sont ainsi considérés comme séniors par les assurances, tous les conducteurs âgés de plus de 50 ans !  Pour autant, à cet âge, les séniors bénéficient d’une image plutôt positive pour négocier leur contrat d’assurance puisqu’ils ont une plus grande expérience de la route. D’autant plus si ce sont des conducteurs qui ont très peu eu d’accidents au cours de leurs longues années de conduite.

Le conducteur malussé

Tout d’abord, le bonus/malus est un coefficient appliqué à votre tarif d’assurance à chaque échéance annuelle. Il faut donc garder en tête qu’un coefficient inférieur à 1 réduit la prime, et lorsqu’il est supérieur à ce chiffre, il l’augmente. Sachez ainsi que le profil de « malussé » influence grandement le prix d’une assurance… Par exemple, si le coefficient de base d’une assurance est de 1, il peut baisser en cas d’accidents et le malus peut évoluer jusqu’à 3,5 par exemple. Dans les cas les plus graves, et au-delà d’une prime d’assurance plus chère, le conducteur malussé peut tout simplement rencontrer des difficultés à trouver une compagnie d’assurance qui accepte de le suivre, compte tenu des risques qu’il représente. Renseignez-vous auprès d’un courtier en assurance pour faire le point sur votre situation et les contrats qui peuvent malgré tout vous être proposés !

Le conducteur résilié

Les conducteurs résiliés, quant à eux, éprouvent de grandes difficultés à souscrire de nouveau à une assurance. Les situations qui justifient une résiliation de contrat ? Un nombre d’accidents (dont le conducteur est responsable) beaucoup trop élevé, un excès de vitesse important, un taux d’alcoolémie au-délà des limites autorisées ou une conduite sous l’emprise de stupéfiants. D’autre part, une résiliation de contrat d’assurance peut être liée à un retrait ou une annulation du permis de conduire, une fraude à l’assurance ou encore à un défaut de paiement.

Sachez que certaines assurances acceptent tout de même de reprendre dans leur giron des conducteurs dont le contrat d’assurance a été résilié. Etablissez un comparatif avec votre courtier en assurance !

Le conducteur secondaire

Le conducteur secondaire du véhicule doit lui aussi être mentionné dans le contrat d’assurance auto et, naturellement, cette mention a un impact sur le tarif du contrat d’assurance du véhicule en question. Dans le cas où le conducteur secondaire est un jeune conducteur, une surprime peut être appliquée car le risque est considéré comme étant « plus élevé ». Dans le même ordre d’idée, si le conducteur secondaire a un malus important tandis que le conducteur principal a le bonus maximal, le risque n’est plus le même pour l’assureur et le montant du devis peut évoluer.

 

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