En cette période d’épidémie de coronavirus, les voitures sont – pour la plupart – à l’arrêt et stationnent dans un garage ou bien sur une place de parking en attendant de retrouver leur propriétaire. C’est pourquoi de nombreux automobilistes se posent la question de continuer à payer leur cotisation assurance durant cette période « suspendue »… Qu’en est-il vraiment ? Assurance auto et coronavirus, on fait le point.
Assurance auto et coronavirus : suspendre ses cotisations, possible ou pas ?
99 % des contrats souscrits ne prévoient aucune disposition pour la suspension des échéances de paiement. En effet, il est obligatoire de se faire assurer lorsque l’on possède un véhicule à moteur. Aussi, les automobilistes doivent impérativement souscrire une assurance auto en responsabilité civile. Elle couvrera l’ensemble des dommages causés à un tiers. Une voiture à l’arrêt peut se faire éventuellement endommager, voler ou bien être victime d’un incendie. L’assureur entre alors en ligne de compte ! Il n’est donc pas possible de suspendre ses paiements d’assurance auto. Même dans le cadre d’une épidémie qui oblige au confinement…
Il est tout de même envisageable de contacter son assureur pour abaisser le niveau de garantie de sa formule assurance. Et aussi de souscrire à la formule d’entrée de gamme. Assurance auto et coronavirus : n’hésitez donc pas à contacter votre assureur pour voir ce qu’il est possible de faire pour réduire vos cotisations !
Quid du contrôle technique ?
D’autre part, gardez en tête que même pendant cette crise sanitaire, il reste obligatoire de faire réaliser le contrôle technique de votre véhicule. Heureusement, le ministère de la Transition Ecologique et Solidaire a accordé un délai supplémentaire pour le faire. Ce dernier est allongé de 3 mois et vient d’être accordé par l’Etat pour les propriétaires de véhicules légers et particulièrement ceux qui sont dans l’obligation de se déplacer en utilisant soit un véhicule personnel ou professionnel. Cette tolérance accordée sur trois mois permet ainsi de ne pas être pénalisé et de s’organiser au mieux pour prendre rendez-vous quand cela sera possible dans un centre agrée par l’Etat.