Acupuncture, ostéopathie, homéopathie… La médecine douce, bien qu’elle ne soit pas reconnue par la médecine conventionnelle, est tout de même de plus en plus plébiscitée par les Français. Et malgré son succès, elle reste peu, voire pas remboursée par la Sécurité sociale.
Qu’est-ce que la médecine douce ? Sous quelles conditions peut-on être remboursé des frais de médecine dite alternative ? On fait le point.
Qu’appelle-t-on médecine douce ?
La médecine douce propose une alternative aux pratiques doctorales reconnues, souvent basée sur des approches « thérapeutiques » qui reposent sur des techniques manuelles et l’administration de substances naturelles.
Il existe environ 400 disciplines de médecine douce. Parmi les plus fréquemment utilisées, nous retrouvons :
- L’acupuncture,
- L’homéopathie,
- L’ostéopathie,
- La chiropractie,
- la sophrologie,
- La psychologie
- La psychothérapie
- L’ergothérapie
- L’étiopathie,
- La diététique,
- La réflexologie,
- l’hypnose,
- La thalassothérapie ou balnéothérapie,
- La podologie,
- Ou encore la naturopathie…
Les médecines douces sont souvent utilisées en parallèle d’un suivi médical conventionnel. Selon l’Ordre National des Médecins, 4 Français sur 10 auraient déjà eu recours à la médecine alternative dans le cadre de douleurs articulaires, d’insomnies, de troubles anxieux ou encore de mal de dos.
En France, ce type de médecines connaissent une reconnaissance progressive même si une majorité de ces pratiques ne sont pas encore reconnues par les autorités de santé publique. Seuls les professionnels de santé pratiquant l’acupuncture, l’homéopathie, l’ostéopathie, la kinésithérapie ou la mésothérapie, sont autorisés à indiquer l’une de ces spécialités sur leurs plaques et ordonnances.
Quels remboursements pour la médecine alternative ?
L’efficacité de la médecine douce n’ayant pas été prouvée scientifiquement, dans la plupart des cas, la Sécurité sociale ne prévoit pas de remboursement pour ce type de consultations.
Une exception concerne les séances d’acuponcture, d’ostéopathie et d’homéopathie.
Afin d’être remboursé de ces pratiques, il faudra que le praticien consulté justifie d’un diplôme reconnu par l’État et qu’il soit conventionné de secteur 1.
Si ces points sont respectés, alors vous pourrez prétendre à un remboursement à hauteur de 70 % de la base de remboursement de l’Assurance Maladie. Notez que les éventuels dépassements d’honoraires ne sont pas remboursés par la Sécurité sociale.
Concernant les médicaments homéopathiques, ils ne bénéficient plus de remboursement de la part de la Sécurité Sociale depuis le 1er janvier 2021.
Pour compléter la prise en charge de la Sécurité sociale, ou pour être remboursé d’une consultation de médecine douce chez un praticien non conventionné, vous pouvez avoir recourt à votre mutuelle.
Les remboursements en médecine alternative par la mutuelle dépendent du contrat souscrit. Si vous êtes adepte de la médecine alternative, sachez que la majorité des contrats de mutuelle intègre un forfait pour la médecine douce !
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